Labège

Église Saint-Barthélemy

Deux pôles

La commune est constituée de deux pôles complètement différents. Au nord-ouest vers Toulouse, se trouve Labège Innopole, le centre économique de la commune avec des centres commerciaux (centre commercial Carrefour Labège 2), un cinéma Gaumont, des restaurants et de nombreuses entreprises dont Sanofi-Aventis. Au sud-est se trouve le pôle résidentiel avec Labège-village qui est le village avec sa crèche, sa salle de sport, ses commerces de proximité et la plupart de ses habitants ainsi que le plus grand club de pétanque de la région. Ces deux zones sont séparées par une zone verte.

Étymologie

L’origine du nom de Labège donne lieu à deux interprétations que rien ne confirme : pour les uns, ce toponyme viendrait de « La Berge », village construit sur les berges de l’Hers ; pour les autres, du nom d’une abbaye qui se trouvait sur ces lieux au Moyen Âge. Labège se trouvait sur le tracé de la voie romaine qui conduisait de Toulouse à Narbonne en passant par Baziège. Des monnaies romaines ont été retrouvées sur la commune.

Origine

Quelques traces romaines sont visibles à Labège. Mais aucun village n’était présent sur cette commune. Il s’agissait d’un lieu de passage entre Baziège et Toulouse. Même au Moyen Âge, l’habitat est dispersé. Au XIVe siècle, une seigneurie de Labège existe dans des documents d’époque. Elle appartenait alors au collège Saint Front de Périgord qui en restera propriétaire pendant quatre siècles. Le village se forme alors autour de l’église dès la fin de la Renaissance.

Pendant la grande époque du pastel, Labège comptait deux moulins pastelliers, l’un dans un champ de Monsieur de Madron, l’autre près de la place, au centre du village. Ces moulins disparurent comme la plupart de ceux du Lauragais vers 1730.

À partir de 1960, Labège accueille de nombreux bureaux et laboratoires sur le site de Labège Innopole.

La fontaine Saint-Sernin

Un chemin balisé (boucle des deux fontaines ) au départ de la mairie de Labège permet de découvrir la fontaine Saint-Sernin. Au XVIIIe siècle, les registres communaux du village attestent que cette fontaine faisait l’objet d’un pèlerinage. Ses eaux étant réputées pour guérir certaines maladies (fièvres ou maladies de peau). Deux légendes locales se partagent la paternité de son nom. Selon la légende la plus connue, c’est à cet endroit que Saint-Sernin (premier évêque et martyr de Toulouse qui vécut dans la première moitié du IIIe siècle) se serait arrêté pour se désaltérer, lors de son voyage de Narbonne à Toulouse. Selon une autre légende, c’est ici que le taureau ayant martyrisé saint Sernin serait venu mourir, alors qu’il était chassé par les Toulousains

Église Saint-Barthélemy

Labège

En 1232, une première église est mentionnée comme annexe de la paroisse de Belberaud dans un accord entre l’évêque de Toulouse et le Chapitre de Saint Etienne qui en perçoit la dîme. Elle appartient à l’archiprêtre de Caraman. À Labège, il n’y a alors ni village ni paroisse.
La deuxième église est construite en 1518. Elle est détruite par les Huguenots en 1570. Elle est reconstruite tout de suite. En 1794, il n’y a plus de curé à Labège. Les cloches, sauf une, sont données au district de Toulouse pour être fondues. Cette deuxième église durera jusqu’à la fin du XIXe siècle. Elle brûle un soir de Noël.

L’église actuelle date de 1860. M. Sixte TOULZA, maire de l’époque, a offert le clocher. L’ancienne cloche de 1597 siècle a été remplacée en 2013 par une cloche baptisée « Pape François ».

Le duc d’Angoulême, venu à Toulouse en 1826, demande au cardinal de Clermont-Tonnerre, un prêtre digne pour le confesser. Le cardinal lui indique l’abbé Marceille, curé de la Daurade. Pour le remercier, le Duc fit don d’un service à café au curé et d’une aube à son vicaire faite avec une des dentelles de la reine Marie-Antoinette. Vieillissant, le vicaire laissa l’aube à un des ses neveux, curé de l’église de Labège. Ce dernier la légua à l’abbé Marceille, aumônier militaire, parent du curé de la Daurade, qui la remit plus tard au successeur du curé de Labège à la condition qu’elle resterait comme objet précieux faisant partie du trésor de la sacristie en 1826. Ce dernier est conservé en lieu sûr, et n’est plus dans l’église.

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